Château Carbonnieux – Vin Pessac Leognan

Château Carbonnieux 2012, vin blanc de Bordeaux

Château Carbonnieux, Grand Cru Classe des Graves : ce soir, à l’heure de l’apéro, une envie de vin blanc se fait sentir. Je suis bien pauvre en blanc ces temps-ci mais je trouve cette bouteille dans la cave à vin de la cuisine. Je suis perplexe… En effet, je n’ai aucune idée d’où elle provient mais c’est certain, ce n’est pas moi qui l’ai achetée. Les bordeaux ne sont pas mes vins préférés, ni les blancs d’ailleurs…

Bref, sans trop me poser de questions ni m’attarder sur le pack, je débouche. On trouve tellement tout et n’importe quoi sur les étiquettes de bordeaux que la mention Grand Cru Classé n’attire même pas mon attention. Le design de l’étiquette est dans la pure tradition des bouteilles bordelaises, parfaite pour le marché chinoise. Une illustration de château, la mention “depuis 1292” complétée par de la dorure. Une bouteille plutôt simpliste pour le coup, de type bordelaise (forcément!) dont l’habillage recouvre la moitié du flacon…

Évocation d’un vin sérieux mais léger du fait d’un verre blanc qui montre une couleur assez claire, brillante… plutôt trompeur…Mais qu’en est-il à la dégustation ?

Alors que je prends le verre en main, ma sommelière en herbe préférée, avec qui je partage cette bouteille (vous allez encore beaucoup en entendre parler !), attrape sa tablette pour chercher quelques informations… et là… nous trouvons notre cuvée à 32.00€ tout de même !

Bon, je n’ai pas vraiment l’habitude d’ouvrir des bouteilles à ce prix pour un apéro franchouillard avec olives et emmental mais maintenant que c’est ouvert, profitons-en !

Avis sur le Pessac Leognan – Château Carbonnieux

Le 1er nez : Agréable, plutôt marqué, fruits mûrs, miel.

Le 2ème nez, après aération: Le vin s’ouvre, encore plus d’arômes, de la fraîcheur, envie de croquer le vin

Ensuite, en bouche. Le vin est sec avec une acidité persistante. Une touche citronnée, des arômes de fruits secs (abricot confit), fraicheur mentholée, quelques arômes floraux. L’alcool est fondu et harmonieux (13.5%).

Un 2012 qui, après 6 ans, a gardé une fraicheur impressionnante : droit et précis.

Dégusté le lendemain, je (re)découvre un très bon cru, encore meilleur. Mon seul regret sera de ne pas l’avoir dégusté avec quelques coquillages ou fruits de mer…

Bonne dégustation,